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Le texte a été édité à une date mentionnée 2023-11-16 21:25:00.
La Cour internationale de justice, plus haute juridiction de l’ONU basée à La Haye, a ordonné jeudi à la Syrie de mettre un terme à la torture et aux traitements cruels et dégradants.
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La plus haute juridiction de l’ONU a ordonné à la Syrie de mettre un terme à la torture et aux traitements cruels et dégradants, dans la première affaire devant la justice internationale sur les exactions du régime durant la guerre civile déclenchée en 2011.
« La République arabe syrienne doit (…) prendre toutes les mesures en son pouvoir afin de prévenir les actes de torture et autres actes constitutifs de peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants », a déclaré jeudi 16 novembre la Cour internationale de justice (CIJ).
La Cour a également affirmé que la Syrie, où des dizaines de milliers de personnes ont trouvé la mort pendant la guerre civile selon des enquêteurs, devait « prendre des mesures effectives pour prévenir la destruction et assurer la conservation de tous les éléments de preuve » liés aux faits de torture et autres « traitements cruels, inhumains ou dégradants ».
« Chaque jour compte »
La décision de la Cour survient au lendemain de l’émission par la justice française d’un mandat d’arrêt international contre le président syrien Bachar al-Assad, accusé de complicité de crimes contre l’humanité pour les attaques chimiques perpétrées en Syrie en 2013.
Le Canada et les Pays-Bas avaient appelé la CIJ à ordonner « de toute urgence » l’arrêt de la torture dans les prisons syriennes, arguant que « chaque jour compte » pour ceux qui croupissent toujours en détention.
Dans un communiqué conjoint, les deux pays ont appelé la Syrie à « mettre en œuvre immédiatement ces mesures conservatoires afin d’éviter que son bilan en matière de violations des droits de la personne ne s’aggrave encore ».
En octobre, les juges de la CIJ, qui siège à La Haye, ont entendu des témoignages poignants de détenus syriens décrivant des viols collectifs, des mutilations et des punitions consistant à contorsionner des personnes dans un pneu de voiture et à les battre.
Torture « omniprésente et enracinée »
La juridiction a été appelée à prononcer des « mesures provisoires », notamment qu’elle enjoigne Damas à mettre fin à la torture et à la détention arbitraire dans le pays, qu’elle ouvre les prisons aux inspecteurs extérieurs et informe les familles sur le sort de leurs proches.
La torture en Syrie est « omniprésente et enracinée (…) et continue aujourd’hui », ont écrit le Canada et les Pays-Bas dans leur requête à la CIJ. Les victimes endurent « une douleur et des souffrances physiques et mentales inimaginables à la suite d’actes de torture, y compris (…) des violences sexuelles et basées sur le genre », ajoute le document.
« Des dizaines de milliers de personnes sont mortes, ou sont présumées mortes, des suites de la torture », ont ajouté les deux pays, citant un rapport du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.
Damas ne s’est pas présenté à des audiences en octobre et avait précédemment rejeté l’affaire comme « de la désinformation et des mensonges », estimant que les allégations « manquent du moindre degré de crédibilité ».
« La vie et le bien-être des Syriens sont en jeu et nécessitent l’attention immédiate du tribunal », a déclaré René Lefeber, haut représentant des Pays-Bas, lors de l’audience du 10 octobre.
La Cour pénale internationale (CPI), qui siège également à La Haye, n’a pas été en mesure d’enquêter sur la Syrie car le pays n’a jamais ratifié le Statut de Rome, son traité fondateur.
Si des responsables syriens ont déjà fait l’objet d’actions en justice dans plusieurs pays, dont l’Allemagne et la France, c’est la première fois que la justice internationale est amenée à se prononcer sur les exactions du régime durant la guerre civile. Si les jugements de la CIJ sont juridiquement contraignants, elle n’a aucun pouvoir pour les faire appliquer.
Avec AFP
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