Voici un nouvel encart qui va allonger notre revue de presse sur « la justice ».
Son titre (Tribunal de Quimper : « Comme personne ne m’aime, je fume du cannabis » – Clohars-Carnoët) en dit long.
Sachez que le chroniqueur (identifié sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur internet.
Vous pouvez en conséquence faire confiance aux révélations qu’il publie.
L’article a été édité à une date mentionnée 2022-09-07 09:11:00.
Voici lle « papier » dont il s’agit :
Un homme de 46 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel de Quimper, mercredi 7 septembre, pour avoir conduit un véhicule sous l’emprise de stupéfiants et ce en récidive ainsi que pour outrage et rébellion.
À l’audience, affichant une attitude désinvolte, le prévenu a coupé la parole à la présidente Aurore Pecquet à plusieurs reprises et a tenu des propos très décousus, parfois hallucinants.
L’affaire débute le 2 juillet 2021 lors d’un contrôle des forces de l’ordre sur la commune de Mellac. Le prévenu, au volant d’un scooter, est alors testé positif au cannabis. Pour rappel, le quadragénaire avait été condamné pour des faits similaires en 2015. Le 22 mars dernier, l’homme est à nouveau contrôlé par les gendarmes, à Clohars-Carnoët, alors qu’il n’a plus de permis de conduire. Là encore, le dépistage salivaire est positif au cannabis. De plus, il a un taux d’alcool de 1,91 g/l de sang.
Du cannabis acheté « avec l’argent que me donne la curatrice »
Lors de son interpellation, le prévenu s’énerve, tape sur le capot de la voiture des militaires et lance des insultes. Il tente même de porter des coups. « Comme personne ne m’aime, je fume du cannabis. Quoi ? C’est interdit ? », a-t-il lancé à l’audience correctionnelle, mercredi. « Mais je fais ça chez moi et je le paie avec l’argent que me donne la curatrice. J’en achète quand le prix est honnête. Je fume entre dix et vingt joints par jour. C’est mon médicament », a-t-il ajouté.
L’examen psychiatrique effectué sur le prévenu a démontré une tendance schizophrène accentuée par la consommation de cannabis. Le discernement est altéré. Le procureur Matthieu Filié a requis six mois de prison dont quatre mois avec sursis. Le quadragénaire a été condamné par le tribunal de Quimper à six mois de prison dont trois mois avec un sursis probatoire de deux ans et une amende de 30 €.
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