Voilà un article que notre rédaction est heureuse de signaler ici sur notre site. La thématique est « la justice ».
Son titre (malgré la mise en examen du suspect, la communauté kurde continue de réclamer « justice ») est évocateur.
Présenté sous le nom «d’anonymat
», le journaliste est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur le web.
Les révélations éditées sont de ce fait appréciées véritables.
Sachez que la date d’édition est 2022-12-26 16:50:00.
Voilà lle texte :
William M., l’homme de 69 ans soupçonné d’avoir assassiné trois Kurdes vendredi à Paris, a été mis en examen et placé en détention provisoire lundi 27 décembre. Ce conducteur de trains à la retraite a été présenté à un juge d’instruction, qui l’a mis en examen pour « assassinat et tentative d’assassinat en raison de la race, l’ethnie, la nation ou la religion », ainsi que pour « acquisition et détention non autorisée d’arme », a indiqué une source judiciaire citée par l’Agence France-Presse (AFP).
L’homme, coquard à l’œil gauche et vêtu d’une blouse d’hôpital bleu clair, est resté droit dans son box, le regard fixe, en attendant l’arrivée du juge des libertés et de la détention, qui a confirmé sa mise en détention. Encadré par une escorte de cinq policiers, le sexagénaire aux cheveux gris-blanc courts et à la carrure massive a confirmé son identité puis son accord pour une audience à huis clos. Il devrait être détenu à l’isolement et sous surveillance particulière en raison des idées suicidaires exprimées lors de la garde à vue.
Plus tôt dans la journée, une marche blanche a relié le centre culturel kurde Ahmet-Kaya, au 16, rue d’Enghien, visé vendredi par William M., et le 147, rue La Fayette, dans le même 10e arrondissement, où trois militantes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) avaient été tuées le 9 janvier 2013. Les manifestants ont scandé en kurde et en français « Femme-vie-liberté » et réclamé « justice ».
« Nous continuerons à réclamer la vérité »
« Nous sommes menacés de mort, a martelé Agit Polat, porte-parole du Conseil démocratique kurde en France (CDKF). Nous vivons et travaillons en France, dans une démocratie, dans un Etat de droit. Pourtant, nous, les Kurdes, nous ne sommes pas pris en considération, nous ne sommes pas protégés. Encore une fois, nous sommes touchés en plein cœur. Trois de nos amis ont été exécutés. Nous savons qu’il s’agit d’un acte terroriste, pas raciste. Terroriste. Nous continuerons à nous battre et à réclamer la vérité. »
Comme lui, la plupart des manifestants refusent la thèse du crime raciste d’un individu isolé et voient, derrière l’attaque de vendredi, la main de la Turquie. Redin, un Kurde de 54 ans qui manifestait avec des amis, se sent « comme quelqu’un sans pays, sans identité, comme un étranger agressé de partout ».
Quelques jeunes se sont aussi réunis. Ali, 26 ans, était accompagné de trois amis. « La jeunesse est peut-être même plus en colère que les plus âgés, nous avons grandi en France bercés par le souvenir du triple assassinat de 2013, raconte-t-il. Dix ans plus tard, rien n’a changé. Les choses n’avancent pas. Nous voulons juste vivre comme les autres. »
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