Nos rédacteurs ont relevé un article sur le web dont la thématique est «la justice».
Le titre (l’avocat IA DoNotPay s’invitera prochainement au tribunal) est évocateur.
Le journaliste (annoncé sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable.
Vous pouvez lire ces infos en toute sécurité.
Voici lle « papier » mentionné :
DoNotPay, le chatbot IA conçu par la société du même nom, conseillera un accusé en février prochain devant un tribunal américain. Celui-ci est poursuivi pour excès de vitesse, un smartphone permettra à l’IA de suivre les débats et elle soufflera au prévenu les meilleurs arguments pour sa défense. Pour raison de confidentialité, l’identité de l’accusé tout comme l’emplacement du tribunal n’ont pas été révélés.
Basée à San Francisco, DoNotPay a été créée en 2015 par Joshua Browder, alors étudiant à l’Université de Standford. Dans une interview à Tech Crunch, il explique :
« Quand j’étudiais à Stanford, j’ai reçu un tas de contraventions de stationnement, j’ai appris que j’étais un mauvais conducteur. Mais j’ai aussi appris que le gouvernement émet des contraventions pour gagner de l’argent, pas nécessairement pour punir les gens. J’ai donc créé la première version pour le plaisir – pour m’aider moi et mes amis. Dans les deux jours suivant sa création, un de mes amis l’a posté sur reddit et il est devenu complètement viral à l’échelle internationale. Je suis passé de 10 cas le premier jour à… 50 000. Tout cela m’a fait réaliser que c’est plus qu’un simple projet parallèle. Cela puise vraiment dans ce que les gens détestent : se faire arnaquer. J’ai donc décidé de consacrer tout mon temps à poursuivre cela au cours des six dernières années ».
Surnommé le « Robin des bois d’Internet » par le Times, son objectif premier était de défendre les gens « ordinaires » contre les grandes entreprises ou les institutions. La start-up a d’ailleurs été distinguée en 2020 par le prix ABA pour son engagement à accroître les services juridiques pour les personnes aux moyens modestes.
La version initiale du chatbot était conçue pour fournir gratuitement des conseils juridiques et administratifs à l’aide de modèles de conversation. DoNotPay a ensuite exploité les capacités de GPT-3, le modèle de langage d’Open AI, a entraîné son avocat IA grâce à des textes de lois, des codes ( civil, pénal, du travail…) et autres documents de procédures administratives.
Le bot génère ainsi des formulaires sur mesure nécessaires pour poursuivre les entreprises après une violation de données, faire appel de frais de découvert bancaires, demander des remboursements en cas d’annulation de vol… il négocie même directement tout comme le ferait un humain et interagit avec des interlocuteurs. Selon la société, contrairement à ChatGPT, il ne serait pas enclin à fabuler s’il ne connait pas la réponse adéquate à une question et préfère raccrocher pour se documenter.
L’avocat d’IA face au tribunal
Pour DoNotPay, cette audience sera avant tout un test grandeur nature, elle se déroulera dans un état où il existe un vide juridique qui permet d’utiliser une aide auditive, mais la société n’entend pas avertir le tribunal de l’utilisation de l’avocat IA qui conseillera l’accusé en temps réel.
Joshua Browder a publié sur Twitter :
« Le 22 février à 13h30, l’histoire sera faite. Pour la toute première fois, un robot représentera quelqu’un dans une salle d’audience américaine. DoNotPay A.I murmurera à l’oreille de quelqu’un exactement quoi dire. Nous publierons les résultats et en partagerons d’autres après que cela se produise. Souhaitez-nous bonne chance! »
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