Voici les « bonnes pages » d’un dossier que je viens de relever sur internet. Le propos va inévitablement vous intéresser. Car la thématique est « la justice ».
Le titre (Le thriller de cet avocat belge décoiffe: « Mon polar a alarmé un procureur d’État! ») synthétise tout le post.
L’écrivain (identifié sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable.
Vous pouvez par conséquent faire confiance aux informations qu’il divulgue.
Après vingt ans de barreau, l’avocat d’affaires de l’avenue Louise signe un thriller « à la John Grisham ».
John Grisham ! En voilà un aussi qui a commencé au barreau, lui dans le Mississippi, avant de bifurquer, de s’inspirer de ses dossiers et de publier best-seller sur best-seller.
Drogue, sexe et blanchiment
Pour son premier, Me Eric Jacobs fait fort. En vacances en Floride, un courtier d’assurances luxembourgeois passionné de surf disparaît en mer. L’océan l’emporte et malgré d’intenses recherches, le corps ne sera jamais retrouvé. Donné pour mort, sa succession est ouverte à Luxembourg. Son ami, l’avocat d’affaires Evans Jennings, se voit propulsé aux Antilles néerlandaises où il va découvrir que…
De la pure fiction, sauf qu’Éric Jacobs construit l’intrigue sur des secrets d’affaires qu’il tire de son expérience d’avocat.
Dans « Aruba », le lecteur croise des mafias, des agents secrets, des bimbos et des avocats peu fréquentables. Il y aura de l’argent, du charme, de belles voitures, des yachts, du blanchiment, des crimes, de la drogue. Le polar entraîne dans le monde des affaires et des eaux troubles où les grands requins ne sont pas forcément les plus à craindre.
Il n’est pas fréquent d’entendre un avocat avouer : Éric Jacobs confie que la plupart de ces personnages s’inspirent du monde réel. « Qui fréquente les palais de justice ne doit pas chercher très loin », grince l’avocat. « Quant au montage financier qui sert de base à l’intrigue, je me suis inspiré d’un dossier d’escroquerie que j’ai bien connu, une belle escroquerie d’ailleurs particulièrement bien ficelée ». L’avocat n’en dira pas plus.
Ce n’est pas non plus par hasard qu’Éric Jacobs a donné au héros le nom d’Evans Jennings : voyez les initiales !
Émoi à Luxembourg
Avant d’écrire, l’écrivain bien né cherche à se documenter. Eric Jacobs n’allait pas se priver le plaisir de se rendre à Aruba. Il a écrit sur la plage, à l’ombre d’un takamaka, et a ramené de là-bas une foultitude de données qui font la richesse d’« Aruba ».
L’auteur s’est documenté au Grand-Duché. Un peu trop, d’ailleurs : ses coups de fil ont mis un procureur en émoi. Eric Jacobs voulait scénariser la manière de faire disparaître un résident luxembourgeois dans les Caraïbes.
Il se renseignait pour cela auprès d’un officier de l’état civil grand-ducal. Ce dernier a dû concevoir des doutes et a contacté le parquet. « Et ça m’est revenu qu’un procureur d’État a voulu vérifier qui était ce drôle de Belge qui se renseignait sur la manière d’éliminer un ressortissant. (Rire) J’ai dû expliquer que je n’ai pas l’âme d’un assassin, sauf en effet dans mes romans « .
Le cinéma
« Aruba » intéressera-t-il le cinéma. Ça se discute ! En tant qu’avocat d’affaires, Eric Jacobs a des contacts dans le milieu, avec des producteurs. « Aruba » est d’ailleurs en cours de traduction, en Californie, à Santa Fe.
Le thriller, un bon moyen de finir les vacances, est disponible, en français, dans certaines grandes librairies ainsi que chez amazon.fr, Kobo (FNAC), Apple Books notamment .
Parutions:
Enseignement de l’allemand/Vocabulaire allemand/La justice,Ouvrage .
Les enfants de la transition – Une génération en danger ?,(la couverture) .
Quelle justice pour les mineurs ?,Le livre .