A lire, ce texte sur le web dont la thématique est « la justice » et qui va vous plaire.
Le titre saisissant (Mort d’Aurélie Vaquier : « le réel coupable court toujours »… au tribunal, l’ex-compagnon de la jeune femme nie l’avoir tuée et enterrée) est évocateur.
Identifié sous la signature «d’anonymat
», l’auteur est positivement connu pour d’autres encarts qu’il a publiés sur internet.
Le texte peut de ce fait être pris au sérieux.
L’article original :
Samire Lymani, principal suspect après la mort d’Aurélie Vaquier, comparaît cette semaine devant la Cour d’assises de l’Hérault. L’ex-compagnon de la victime affirme son innocence et estime, par le biais de son avocat, que « le réel coupable court toujours ».
Dès l’ouverture de son procès ce mardi 9 janvier, devant les assises de l’Hérault, Samire Lymani s’est défendu d’avoir étranglé puis enterré sa compagne dans un sarcophage de béton, au domicile conjugal, son avocat s’employant ensuite à contester pied à pied les nombreux éléments à charge de l’enquête. « Madame la présidente, je suis innocent, je suis là pour me battre pour Aurélie », a déclaré Samire Lymani, pull-over noir et cheveux rasés sur les côtés, lors sa première prise de parole depuis le box des accusés mardi matin, en évoquant Aurélie Vaquier, 38 ans, retrouvée sans vie le 7 avril 2021 à Bédarieux, dans le Haut-Languedoc.
Jugé jusqu’au 16 ou 17 janvier à Montpellier pour « meurtre par concubin », il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. « Il joue sa vie, tout simplement », et « il est en colère », parce que « le réel coupable court toujours », avait expliqué son avocat, Me Mathieu Montfort, avant l’ouverture du procès.
A lire aussi :
Meurtre d’Aurélie Vaquier : victime enterrée vivante, « personnalité caméléon » du suspect… ce que l’on sait des nouveaux éléments
Interrogé sur son parcours de vie, l’homme de 41 ans a répondu du tac au tac aux questions de la présidente de la cour d’assises, n’hésitant pas à la reprendre sur des détails. Sur sa relation, vieille de quelques mois seulement, avec Aurélie Vaquier, il a ainsi évoqué avec assurance un « amour fusionnel », expliquant que, malgré des disputes, ils avaient « des projets en commun », notamment d’ouvrir un commerce. Il a en tout cas douché les espoirs que pouvaient encore entretenir les proches de la jeune femme, pour qui sa culpabilité ne fait pas de doute et qui attendaient le procès afin de comprendre « pourquoi ça s’est passé dans des conditions aussi atroces », selon leur avocat, Me Félix Allary.
Samire Lymani reste le principal suspect
Samire Lymani avait signalé la disparition de sa compagne le 23 février 2021, près d’un mois après que, selon lui, elle avait donné signe de vie pour la dernière fois. Elle aurait quitté le domicile conjugal avec uniquement son téléphone portable et quelques vêtements, puis elle aurait envoyé un message étrange, évoquant son désir de se retirer « à la campagne » pour lire et écrire. Son cadavre avait finalement été découvert par les gendarmes au domicile même du couple, dans un cercueil fait d’un « mélange de chaux et de sable » de deux mètres sur un mètre coulé sous une estrade en bois couverte d’un empilement d’objets, a expliqué mardi l’officier de gendarmerie qui a dirigé l’enquête. Selon l’hypothèse « privilégiée » des légistes, la jeune femme aurait été étranglée. Interrogés mercredi, ceux-ci n’ont jamais pu déterminer si la jeune femme n’aurait pas été enterrée inconsciente, certes, mais vivante.
A lire aussi :
Mort d’Aurélie Vaquier : jugé pour avoir étranglé puis emmuré sa compagne, Samire Lymani livrera-t-il sa vérité ? On vous résume l’affaire
Père de deux enfants, en cours de divorce, l’accusé s’était installé dans l’Hérault à l’été 2020. Quelques mois à peine avant d’y rencontrer Aurélie Vaquier, vendeuse de produits cosmétiques artisanaux et de « pierres ésotériques ». Aux enquêteurs, Samire Lymani a affirmé que sa compagne était partie fin janvier 2021 et que lui-même s’était rendu au même moment en région lyonnaise. De retour au domicile conjugal après une semaine, il n’avait pas signalé sa disparition mais avait continué à utiliser sa carte bancaire, tout en tenant des propos désobligeants à son égard et en fréquentant assidûment des sites de rencontres. Et si les enquêteurs sont persuadés que le sarcophage a bien été réalisé par son compagnon, l’accusé assure que sa compagne a été tuée durant son absence de Bédarieux, par un inconnu, qui l’aurait ensuite enterrée. Le signalement tardif de la disparition et des « incohérences » dans ses explications font néanmoins qu’il reste « le principal suspect », a expliqué dans l’après-midi le directeur d’enquête.
Publications sur un thème proche:
Appel à la justice de l’État/Sixième lettre à milord Sidney,Le livre .
La Justice en Question? Experience d’une Mediatrice,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
Quand les anges tombent,Le livre .