Ce texte ayant pour propos « la justice » a été noté sur le web, nous avons voulu vous le exposer plus bas.
Son titre saisissant (Tribunal d’Alès : retour à la case prison pour un jeune homme habitué des violences conjugales) en dit long.
L’auteur (annoncé sous la signature d’anonymat
) est positivement connu.
Vous pouvez en conséquence vous fier aux révélations qu’il édite.
L’encart a été publié à une date mentionnée 2022-12-29 11:15:00.
Un Alésien, âgé de 24 ans, qui s’en prend régulièrement à sa petite amie, est condamné, ce jeudi 29 décembre, à dix mois d’emprisonnement, assortis d’un mandat de dépôt.
Il est âgé de 24 ans et quand cet Alésien comparaît, en comparution immédiate, ce jeudi 29 décembre, devant le tribunal correctionnel de sa ville, de l’aveu même de son avocat, Me Joris Numa, il ne se fait « pas d’illusions, car il sait où il va dormir ce soir ». Poursuivi, notamment, pour des faits de violences et appels malveillants, en récidive, envers sa compagne, qui se sont déroulés entre novembre et ce mardi, il vient d’apprendre que le parquet a mis à exécution plusieurs peines précédemment prononcées qui le conduiront durant 16 mois en cellule, et qu’il n’échappera pas au mandat d’arrêt qui le visait, encore suite à un procès pour des violences conjugales, où il était absent et qui s’était soldé par un an d’incarcération.
La victime reste la même. Il lui est reproché d’avoir, le 27 décembre, à leur domicile de Clavières, lors d’une dispute qui a débuté dans une grande surface, violenté et insulté sa petite amie, laquelle lui a aussi porté des coups. Une jeune femme qu’il avait également giflée dans une boulangerie, il y a un mois et demi, très tôt le matin, après qu’elle a passé une nuit en discothèque. D’emblée, le prévenu revient sur ce qu’il s’est passé cette semaine : « C’est elle qui est à l’origine de la dispute. Elle a des excès de colère. Elle m’a insulté et je n’en pouvais plus. Elle est violente aussi, je vous l’assure. » Ce maçon ne cesse de parler, interrompt la présidente Julia Salery, tente de se justifier…
« Quand on l’écoute, il est une victime des femmes. Or, son parcours judiciaire dit le contraire », contre-attaque le procureur François Schneider, avant de lister ses faits d’armes et de rappeler qu’il ne répond jamais à ses convocations en justice. « Ses problèmes, il les accumule ! » Puis, parce qu’il « commence à en avoir assez de lui », il requiert, à son encontre, un an de prison ferme, avec un mandat de dépôt.
L’avocat de la défense plaide une relaxe partielle
Même s’il sait que son client sera quoi qu’il en soit incarcéré, l’avocat de la défense estime qu’ »il y a quand même à gratter » et relève, dans ce dossier, des éléments « flagrants », laissant entendre que la victime est elle-même violente, ce qui le conduit à plaider une relaxe pour les faits du 27 décembre. Me Numa s’arrête ensuite sur la personnalité de ce jeune homme et conclut : « Au milieu de toutes ses conneries, il se démène pour obtenir une stabilité professionnelle. N’alourdissez pas sa situation pénale… »
Le conseil obtient, finalement, la relaxe pour les violences survenues l’avant-veille. Pour le reste, son client est condamné à dix mois d’emprisonnement, assortis d’un mandat de dépôt.
Trois mois de cellule pour le « collectionneur » d’armes violent avec sa femme
C’était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Mardi 27 décembre, dans la matinée, après avoir été frappée la veille, une femme dépose plainte, au commissariat d’Alès, contre son mari dont elle s’est séparée en mars, après trente ans de vie commune, pour des violences conjugales habituelles.
Lors de la perquisition au domicile du mis en cause, âgé de 64 ans, les policiers tombent sur un véritable arsenal : une grenade à plâtre, des fusils à pompe, une carabine, un revolver, des armes automatiques et des munitions.
Jugé, ce jeudi 29 décembre, en comparution immédiate, le prévenu, à propos des armes, se qualifie de « collectionneur ». Il s’agirait de « cadeaux » venant de ses clients, datant de l’époque où il était tatoueur. Quant aux violences, il les nie, malgré les témoignages de la victime à la barre du tribunal et les déclarations de son frère et de son fils recueillies par les enquêteurs.
Inquiet, le représentant du parquet requiert deux ans de prison avec sursis probatoire. Après que Me Numa, pour la défense, a plaidé la relaxe au sujet des violences habituelles, la décision des magistrats du siège tombe. Et elle va au-delà du réquisitoire : le sexagénaire écope de quinze mois de prison, dont un an avec sursis probatoire, et un mandat de dépôt.
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