Nous dévoilons un nouvel encart qui va s’additionner à notre revue de presse sur « la justice ».
Le titre (L’avocat Antoine Vey visé par une enquête pour harcèlement moral au travail) est parlant.
Sachez que le chroniqueur (annoncé sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres éditoriaux qu’il a publiés sur internet.
Vous pouvez lire ces informations en toute tranquillité.
L’encart a été édité à une date mentionnée 2024-02-11 03:28:00.
L’ancien associé d’Éric Dupond-Moretti est dans la tourmente. Selon les informations de Libération, l’avocat Antoine Vey fait l’objet d’une enquête préliminaire, du chef de « harcèlement moral au travail ». Les investigations ont été confiées le 19 janvier à la brigade de répression de la délinquance contre la personne.
Cette enquête pénale fait suite à la plainte d’une ancienne collaboratrice d’Antoine Vey, pour des faits remontant à 2017 et 2018. Dénigrement, pression extrême, humiliations… La plaignante dénonce le comportement de l’avocat, fustigeant une ambiance « délétère » au sein de son cabinet. « On était toujours en faute, Antoine passait son temps à nous manipuler, à donner des ordres puis des contre-ordres, à hurler », affirme la plaignante, citée par Le Figaro. Des conditions de travail qui aurait amené l’intéressée à démissionner au bout de neuf mois, avant que s’ensuivent « trois ans de dépression extrêmement profonde. »
Une enquête déontologique
« Je ne me laisserai pas faire, ce d’autant plus que cette action vient d’une consœur à laquelle j’ai tendu la main, notamment en l’embauchant au cabinet lorsqu’elle traversait une période tragique », a réagi Me Vey. Celui-ci fustige une « campagne médiatique, savamment orchestrée, visant à nuire » à son activité, ainsi qu’à son cabinet. L’avocat estime en effet que cette plainte « déposée cinq ans après que la personne a quitté le cabinet, n’a strictement aucun fondement ».
En janvier 2023, l’ordre des avocats de Paris avait ouvert une enquête déontologique à la suite de plusieurs signalements. L’instance chargée du contrôle de la profession a recueilli près de trente témoignages, avant de déboucher en décembre dernier sur une procédure disciplinaire. Pour l’heure, les conclusions n’ont pas encore été rendues. Cette procédure disciplinaire peut aboutir à des sanctions, telles qu’une interdiction d’exercer.
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