A lire, cet article sur le web dont le thème est « la justice » et qui est susceptible de vous plaire.
Son titre séduisant (Au Sénégal, les députés adoptent une loi supprimant un tribunal anti-corruption décrié) est sans ambages.
Présenté sous le nom «d’anonymat
», l’éditorialiste est connu et fiable pour plusieurs autres éditoriaux qu’il a publiés sur le web.
Cet éditorial peut ainsi être pris au sérieux.
Sachez que la date de parution est 2023-07-20 23:07:00.
La quasi-totalité des députés intervenus se sont réjouis de la suppression de la Crei. Ceux de l’opposition ont critiqué une cour qui rendait une «justice politique» et a été utilisée pour «mater des opposants», ce que nient les autorités.
La Crei avait été instituée par l’ancien président Abdou Diouf (1981-2000) en 1981. Elle est restée pendant de nombreuses années en dormance avant d’être réactivée par le président Macky Sall à son arrivée au pouvoir en 2012. La juridiction a été critiquée par des défenseurs des droits humains qui lui reprochaient notamment l’impossibilité de faire appel de ses décisions.
Karim Wade et Khalifa Sall pourront se présenter à la présidentielle
Des parlementaires sont longuement revenus sur les cas de deux figures de l’opposition, Karim Wade et Khalifa Sall, empêchées de participer à l’élection présidentielle de 2019 à cause de condamnations de la Crei.
Karim Wade, fils de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000 à 2012) a été condamné en 2015 à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Ancien ministre d’Etat sous le régime de son père, il a été gracié en 2016 par le président Macky Sall, et est depuis exilé au Qatar.
Khalifa Sall, maire de Dakar à partir de 2009, a été reconnu coupable du détournement d’environ 2,5 millions d’euros des caisses municipales, et condamné en 2018 à cinq ans de prison. Emprisonné en 2017 et révoqué ensuite, il a recouvré la liberté en 2019, lui aussi à la faveur d’une grâce présidentielle.
Le président Macky Sall, réélu en 2012 pour cinq ans et réélu en 2019 pour sept ans, a déclaré début juillet n’être pas candidat à la présidentielle de 2024. Il a aussi annoncé une prochaine saisie de l’Assemblée nationale pour des réformes électorales devant permettre à Karim Wade et Khalifa Sall de pouvoir se présenter au scrutin présidentiel de 2024.
Parutions:
Droit international public/L’État,(la couverture) . Disponible à l’achat sur les plateformes Amazon, Fnac, Cultura ….
Le petit juge,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
Photographie/Personnalités/A/Ernest Charles Eugène Appert,Clicker Ici . Disponible dans toutes les bonnes bibliothèques de votre département.