Voici un tout nouvel éditorial qui va s’adjoindre à notre revue de presse sur « la justice ».
Son titre (sur C8, l’avocat David Metaxas plaide la légitime défense) est évocateur.
Annoncé sous la signature «d’anonymat
», l’écrivain est positivement connu.
Vous pouvez donc faire confiance aux révélations qu’il édite.
L’article original :
C’est une affaire qui a désormais une résonnance nationale. Dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 octobre, à Roanne un jeune homme de 16 ans, soupçonné d’avoir agressé sexuellement une fillette de 6 ans, a été passé à tabac par le père de cette dernière et trois de ses amis. Avant d’être remis entre les mains de la police.
Si le suspect a été mis en examen pour agressions sexuelles aggravées sur mineur de moins de 15 ans et placé en détention provisoire, la justice s’est également penchée sur le cas des quatre hommes. Ces derniers seront jugés pour les violences aggravées le 24 janvier 2023 à 13 heures à Roanne.
Ce mercredi soir, Me David Metaxas, l’avocat de l’un des mis en cause, était invité à débattre sur l’affaire, et sur la légitimité de ce passage à tabac, dans l’émission Touche pas à mon poste, diffusée sur C8.
« Ils se sont demandé s’il n’allait pas recommencer »
Pour l’avocat, il s’agit moins d’un acte de vengeance que de légitime défense, car l’adolescent, « formellement identifié », se trouvait au même endroit à la même heure que la veille, jour où s’était produit l’agression de la petite fille : « Qu’est-ce qu’il foutait là ? »
Dès lors, Me David Metaxas plaide la légitime défense : « Ils se sont demandé s’il n’allait pas recommencer, et là ça change tout. Nous ne sommes plus dans une histoire de vengeance, mais dans une histoire de légitime défense de la petite. »
L’avocat rappelle que les quatre hommes avaient, légalement, le droit d’interpeller l’adolescent : « En cas de crime flagrant, tout citoyen à le droit d’interpeller une autre personne. La seule obligation qu’il a, c’est d’avertir les autorités tout de suite. »
« Ils avaient le droit d’interpeller ce garçon, à raison de ce qu’il avait fait la veille, et à raison de ce qu’on pouvait le soupçonner de vouloir récidiver. » Pour l’avocat, « c’est là que doit se situer le débat ».
Parutions:
Éloge de la barbarie judiciaire,(la couverture) .
Libertés et sûreté dans un monde dangereux,Le livre .
Photographie/Personnalités/M/Charles Marville,Clicker Ici .