Dans le cadre de notre vocation de vous informer, nous publions ci-dessous un article vu sur internet ce jour. La thématique est «la justice».
Le titre (la justice conforte la juge enquêtant sur l’attentat contre Kirchner) est évocateur.
Identifié sous la signature «d’anonymat
», l’écrivain est positivement connu pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez de ce fait faire confiance aux infos qu’il communique.
Sachez que la date de publication est 2022-11-25 12:46:00.
La justice argentine a exclu vendredi 25 novembre de récuser comme le demandait la vice-présidente Cristina Kirchner la juge enquêtant sur l’attentat de septembre qui l’avait visée, mais a lui a suggéré d’enquêter sur un député d’opposition de droite, selon l’arrêt cité dans les médias.
La chambre fédérale d’appel de Buenos Aires a confirmé la juge Maria Eugenia Capuchetti en charge de l’instruction sur la tentative d’assassinat du 1er septembre. Elle considère que la façon dont est menée l’enquête à ce jour «n’atteste d’aucun acte de la magistrate dont peut se déduire un fait objectif et précis de partialité», invoquée par les avocats de Cristina Kirchner, selon l’arrêt cité par des médias dont l’agence officielle Telam.
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L’impartialité de la juge mise en doute
Cristina Kirchner avait ces dernières semaines publiquement mis en doute l’impartialité de la juge, dénonçant sa réticence à explorer d’éventuels liens politiques des auteurs de l’attentat. Trois personnes de 23 à 35 ans sont à ce jour inculpées et incarcérées. L’ex-présidente péroniste (centre gauche) de 2007 à 2015 et son camp rejettent l’idée selon laquelle le trio de suspects serait motivé principalement par une détestation de sa personne ou de ses idées, ce qui ressort de l’analyse de leurs échanges et messages téléphoniques.
Elle est convaincue au contraire qu’il y a une orchestration politique derrière l’attentat, et qu’il y avait derrière ses agresseurs des financements privés liés au gouvernement (centre droit) de Mauricio Macri, président de 2015 à 2019. Elle reproche en particulier à la juge de ne pas avoir cité à comparaître un député du PRO (droite) et ex-ministre de la Sécurité, Gerardo Milman, que des témoins auraient entendu évoquer la mort de Cristina Kirchner dans un bar près du Parlement, deux jours avant l’attentat.
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Dans son arrêt, la chambre d’appel demande à l’instruction de «corroborer ou d’écarter» les faits portés à sa connaissance, à savoir qu’un de ces témoins aurait entendu le député Milman «prononcer la phrase: »quand ils la tuent, je serai en route pour la côte »». Alors que la requête de récusation présentée par Cristina Kirchner était pendante, la juge Capuchetti avait elle-même décidé cette semaine non pas de se dessaisir formellement du dossier, mais de «déléguer» l’enquête à un procureur déjà membre de l’équipe. Cela, avait-elle expliqué, dans un but de «meilleure administration de la justice», étant donné l’impact de la demande de récusation la visant.
Lecture:
Droit international public/Les actes juridiques non conventionnels,A voir et à lire. .
La justice des vainqueurs : de Nuremberg à Bagdad,Le livre .
Robert Badinter, l’épreuve de la justice,Le livre .