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Le titre (Au tribunal de Bobigny, les «élucubrations» de trois policiers de Seine-Saint-Denis accusés de tabassage – Libération) est sans équivoque.
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Procès
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Trois agents comparaissaient jeudi pour avoir, en 2020, frappé un garçon de 18 ans dans une cage d’escalier, lui causant la fracture d’un os orbital. Après avoir nié au cours de l’enquête, ils ont reconnu, à l’audience, avoir commis des «erreurs».
Trois policiers à la barre, une salle comble de leurs collègues, et un grand absent : le plaignant, pas même représenté. Dans ce huis-clos policier, le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) jugeait jeudi Adrien A., Gérald R. et Jorel C. pour des violences ayant entraîné une ITT de plus de huit jours, commises en réunion par personnes dépositaires de l’autorité publique. Il leur est reproché d’avoir, quand ils appartenaient à la brigade de sécurité de terrain (BST) d’Aulnay-sous-Bois, frappé un jeune homme dans une cage d’escalier, à Bondy, en février 2020. Au point de lui fracturer le visage. Après avoir nié face à l’inspection générale de la police nationale (IGPN), les trois fonctionnaires ont changé de version à l’audience, reconnaissant des «erreurs». Le parquet a requis six mois de prison avec sursis.
L’après-midi coule lentement, devant la 14e chambre du tribunal correctionnel de Bobigny. A mesure que s’enchaînent les délibérés et les renvois, la salle aux airs de station de métro se vide. A l’extérieur, assis sur une margelle en brique, une bande de trentenaires fait corps. Surtout des hommes aux cheveux courts, en habits cintrés. Ils discutent et boivent des bouteilles d’eau couleur fluo. La petite troupe passe les portes battantes vers 17 heures, pour l’avant-dernière audience de la journée. On reconnaît facilement ces policiers, même s’ils ne portent pas l’uniforme ou leurs insignes distinctifs. Sauf un trio, en civil avec brassard orange, qui
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