« Invoquant notamment l’article 3 de la Convention, ils se plaignaient des mesures policières utilisées pour les forcer à descendre des arbres. Leur principal argument était que le fait de les priver d’eau, de nourriture et de sommeil équivalait à un traitement inhumain et dégradant. Ils alléguaient qu’il existait un risque imminent de préjudice irréparable pour leur vie et leur santé.

Le 29 février 2024, les requérants avaient saisi la Cour européenne des droits de l’homme, en vertu de l’article 39 de son règlement, demandant l’adoption d’une série de mesures visant notamment à garantir leur approvisionnement en nourriture et en eau et à assurer leur sécurité.’

Après de rapides échanges entre les parties, le juge de permanence a décidé de ne pas indiquer de mesures provisoires. Le communiqué de presse n’indique pas le raisonnement exact, mais le critère seuil pour les mesures provisoires est de savoir s’il y aurait un « préjudice irréparable » aux droits garantis par la CEDH. Le choix des manifestants de rester dans les arbres ou d’en descendre a peut-être joué un rôle.