Voici un papier que nous sommes heureux de dévoiler ici sur notre site. Le propos est « la justice ».
Le titre saisissant (l’avocat d’un des policiers mis en examen décrit « un professionnel honnête ») est sans ambages.
Sachez que l’éditorialiste (identifié sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable.
Il n’y a aucune raison de douter de la fiabilité de ces informations.
Le post a été diffusé à une date indiquée 2023-08-10 11:48:00.
L’article d’origine :
Selon son avocat, un des trois policiers mis en examen dans l’enquête sur la mort d’un homme de 27 ans en marge des émeutes début juillet a reconnu « ce qu’il a fait dans le contexte particulier ».
Trois policiers du Raid, une unité d’élite, ont été mis en examen jeudi à Marseille pour « violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner » et placés sous contrôle judiciaire dans l’enquête sur le décès de Mohamed B., 27 ans, lors des émeutes début juillet.
Alors que deux policiers avaient été remis en liberté mercredi, les magistrats instructeurs co-saisis ont notifié aux trois policiers restant « leur mise en examen du chef de violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner et leur placement sous contrôle judiciaire ».
Un « contexte particulier »
Interrogé à la sortie du tribunal, Dominique Mattei, l’avocat d’un des trois policiers mis en examen, a vanté l’ »honnêteté » de son client: « Un professionnel honnête qui reconnaît ce qu’il a fait dans le contexte particulier dans lequel il a dû intervenir suite à la mission ponctuelle qui a été donnée au Raid. »
D’après lui, le fonctionnaire a bien reconnu avoir fait usage de son arme, même si l’enquête précisera si son tir de LBD a touché Mohamed B. au thorax comme l’a indiqué le parquet dans son communiqué. Il a été « atteint dans un laps de temps très court par deux tirs de LBD, dont l’un au niveau du thorax se révélera mortel, puis par un tir de munition type ‘bean bag’ qui impactait son scooter », y est-il écrit.
L’avocat a aussi jugé la mise en examen de son client « sévère » et « prématurée ». « Je suis satisfait de sa mise en liberté. J’aurais préféré qu’il soit placé sous le statut de témoin assisté en l’état des éléments du dossier », a-t-il commenté sur notre antenne.
Il a assuré que le policier « déplorait » la mort de Mohamed B. et la « regrettait ». « S’il avait eu un comportement différent, il n’aurait pas eu à intervenir et tout cela ne serait pas arrivé. »
Ces nouvelles mises en examen de membres des forces de l’ordre interviennent moins de trois semaines après celles de quatre policiers de la brigade anticriminalité (BAC), dont l’un a été placé en détention proisoire, soupçonnés d’avoir roué de coups un jeune homme de 21 ans, Hedi, dans le centre de Marseille, après l’avoir grièvement blessé avec un tir de LBD lors de cette même nuit du 1er au 2 juillet.
Me Dominique Mattei a estimé que le placement en détention provisoire de son client n’aurait pas été justifié. « Cela aurait été vraiment excessif. Il n’y a pas matière, par comparaison avec d’autres procédures, pour le placer en détention », a-t-il avancé.
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